Sommet de Rio l’environnement n’est pas la priorité des pays les plus pollueurs!

Vingts ans auparavant le premier sommet de la Terre qui s’est tenue à Rio de Janeiro au Brésil du 3 au 14 juin 1992, réunissant 110 chefs d’Etats et de gouvernements et 178 pays où l’adoption d’un texte fondateur de 27 principes, intitulé « Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement » qui précise la notion de développement durable :

« Les êtres humains sont au centre des préoccupations relatives au développement durable. Ils ont droit à une vie saine et productive en harmonie avec la nature. » (principe 1), « Pour parvenir à un développement durable, la protection de l’environnement doit faire partie intégrante du processus de développement et ne peut être considéré isolément.(principe 4) »

Un texte a également appelé agenda 21 été adopté dont les grandes lignes et les priorités sont données :

Vous trouverez ce texte ici

Le 20 juin 2012, l’engouement des dirigeants pour la présevation de l’environnement a bien diminué où seul 86 chefs d’Etat étaient présents et l’absence des 3 représentants des 3 plus grandes puissances: Merkel, Obama et Cameron ont dévalorisé l’importance de ce sommet. Cependant la présence de dizaine de milliers de manifestants montre que l’attente de la société civile d’un changement majeure de mode vie est de plus en plus répandu.

Lors de ce sommet le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki Moon a déclaré:

« Nous reconnaissons que le vieux modèle de développement économique et de progrès social ne marche plus », a déclaré le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon devant la conférence.

Rio+20 nous donne une chance unique de corriger les choses, de créer un nouveau modèle pour un nouveau chemin qui concilie les impératifs d’une croissance forte et du développement économique avec les dimensions sociales et environnementales d’une prospérité durable »

Avec le même élan, la présidente brésilienne Dilma Rousseff, hôte de la conférence, a appelé ses pairs à « l’audace ».  »Nous sommes réunis à Rio de Janeiro pour avancer avec audace, montrer du courage, assumer nos responsabilités, nous sommes ici parce que le monde réclame du changement », a-t-elle exprimé.

François Hollande quant à lui a réclamé » un sursaut »

La planète sera-t-elle sauvée par des promesses?

Plusieurs ONG ont manifesté leur colère face au manque d’engagement et d’ambition de ce sommet, car aucun engagement chiffré n’a été pris vis à vis de l’environnement. En effet depuis le sommet de 1992 parmi tout les chantiers entrepris seul la diminution du trou dans  la couche d’ozone a été pris au sérieux. Malgré  une planète qui se réchauffe dangereusement des ressources qui s’épuisent a grande vitesse, seul un texte de principe a été adopté.

I. Notre vision commune

II. Renouveler l’engagement politique

A. Réaffirmer les principes de Rio et les plans d’action passés
B. Renforcer l’intégration, la mise en oeuvre et la cohérence :
évaluer les progrès accomplis et les lacunes qui subsistent
dans la mise en oeuvre des documents issus des grands
sommets sur le développement durable, et faire face
aux problèmes existants et nouveaux
C. Se rapprocher des grands groupes et autres parties prenantes

III. L’économie verte dans le contexte du développement
durable et de l’élimination de la pauvreté

IV. Dispositif institutionnel du développement durable

A. Renforcement des trois dimensions du développement
durable
B. Renforcement des dispositifs intergouvernementaux
de développement durable
C. Le pilier « Environnement » dans le contexte
du développement durable
D. Les institutions financières internationales et les activités
opérationnelles de l’Organisation des Nations Unies
E. Action aux niveaux régional, national, infranational et local

V. Cadre d’action et suivi

A. Domaines thématiques et questions transversales
B. Objectifs de développement durable

VI. Moyens de mise en oeuvre

A. Financement
B. Technologie
C. Renforcement des capacités
D. Commerce
E. Registre des engagements
La déception est d’autant plus grande que la plupart des ONG s’attendait à ce que le Programme des Nations Unis bénéficie d’un rôle plus important afin de pouvoir imposer au Monde une politique plus verte. Il appartient donc à chaque responsable politique de tenir ces engagements et de penser au sort de la planète.


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